Et si vous pouviez ne plus voir vos corps flottants ?

Rédaction CLEAR • 19 juillet 2025

Et si la solution ne se trouvait pas dans vos yeux… mais dans votre cerveau ?

corps flottants Et si la solution ne se trouvait pas dans vos yeux… mais dans votre cerveau ?


Une gêne invisible pour les autres. Mais obsédante pour vous.


Des filaments flous qui dérivent dans votre champ visuel. Des taches mobiles qui flottent dès que vous regardez un écran ou un ciel dégagé. Des formes grisâtres qui bougent quand vous ne bougez pas.

Si ces phrases vous parlent, vous n’êtes pas seul(e).


Ce phénomène porte un nom : les corps flottants, ou myodésopsies. Il s’agit d’opacités microscopiques dans le vitré — la substance gélatineuse qui remplit l’intérieur de l’œil — projetant des ombres sur la rétine. Invisibles pour votre entourage, elles deviennent pour vous une présence constante, intrusive, parfois angoissante.


Selon une étude publiée dans Eye (2020), près de 78 % des patients affectés rapportent une altération significative de leur qualité de vie. Certains évoquent une détresse comparable à celle des acouphènes. D’autres parlent d’un isolement, d’une perte de plaisir à lire, conduire, travailler, vivre.


Et pourtant, face à cette gêne, la médecine reste souvent silencieuse.




Les solutions actuelles ? Très limitées.


Aujourd’hui, les options sont peu nombreuses. La vitrectomie (chirurgie invasive) est rarement proposée, sauf en dernier recours. Le laser YAG ? Son efficacité est controversée, et peu d’ophtalmologistes sont formés à cette technique.


Résultat : des milliers de patients quittent les cabinets avec la même phrase en tête :


“Il faut apprendre à vivre avec.”


Mais vivre avec… sans aide ? Sans outil ? Sans espoir de mieux ?




Et si « apprendre à vivre avec » devenait un vrai programme d’entraînement ?


Des chercheurs en neurosciences cognitives commencent à explorer une autre voie. Une voie ni chirurgicale, ni médicamenteuse, mais cérébrale.


L’idée : utiliser les capacités d’adaptation du cerveau — ce qu’on appelle la neuroplasticité — pour réduire activement la perception des corps flottants.


Car le cerveau n’est pas un spectateur passif de ce que voient les yeux. Il trie, filtre, interprète.

Il remplit même les trous laissés par la tache aveugle ou des lésions légères de la rétine.

Il apprend à ignorer les stimuli répétitifs, à désensibiliser certaines perceptions, à reprogrammer son attention visuelle.


Ce que vous percevez n’est pas toujours ce qui entre dans l’œil. C’est ce que le cerveau choisit de vous montrer.




Une approche novatrice : entraîner le cerveau à filtrer les flottants


Et si vous pouviez entraîner votre cerveau à reconnaître les corps flottants comme des « bruits visuels » inutiles… et à les ignorer progressivement, comme il le fait déjà avec d’autres éléments ?


Des exercices visuels spécifiques, conçus selon les principes du remplissage perceptif, de l’habituation active et de la focalisation attentionnelle, pourraient permettre à votre système nerveux de :


  • Réduire l’attention portée aux flottants
  • Stimuler des circuits d’adaptation visuelle
  • Créer un effet de filtrage cognitif
  • Diminuer la charge mentale liée à leur présence


Cela ne relève pas de la magie, mais de mécanismes connus du cerveau. Des stratégies déjà utilisées en neurosciences, en rééducation visuelle, en gestion des douleurs chroniques ou en réalité virtuelle thérapeutique.


en finir avec les corps flottants


Une étude pilote est en cours. Vous pouvez en faire partie.


Une équipe pluridisciplinaire lance une étude pilote sur cette approche. L’objectif ?

Tester un programme d’entraînement neuro-visuel, accessible depuis chez soi, via une interface dédiée.


  • Basé sur la plasticité cérébrale et les phénomènes perceptifs
  • Réalisable chez soi, sur écran
  • Structuré en phases progressives


L’étude s’adresse à des personnes gênées par leurs corps flottants et prêtes à tester cette approche non conventionnelle. Elle ne requiert ni médicament, ni opération, ni déplacement.




Pourquoi participer maintenant ?


Participer à l’étude, c’est :


  • Accéder en avant-première à un programme potentiellement transformateur
  • Contribuer à faire avancer la recherche sur un sujet encore trop ignoré
  • Reprendre du pouvoir sur une gêne que l’on vous a peut-être dit d’accepter


Nous cherchons des bêta-testeurs volontaires.

Votre participation est précieuse : elle permettra d’ajuster les protocoles, mesurer les effets, valider les résultats.




Rejoignez le programme de test


Si cette approche vous parle, si vous cherchez une alternative aux phrases toutes faites et à l’attente passive, c’est peut-être le moment.


👉 Cliquez ici

Places limitées. L’étude démarre très bientôt.

par Rédaction Clear 19 juin 2025
Ils apparaissent un jour dans le champ visuel. Taches, filaments, nuages mobiles. Parfois discrets. Parfois obsédants. Que sont ces “corps flottants” ? Pourquoi apparaissent-ils ? Et surtout : que peut-on faire quand ils gâchent la vue ? Nous avons posé toutes les questions — même les plus dérangeantes — à un spécialiste de la vision. Voici ses réponses. Ce que vous voyez, ce ne sont pas des illusions. Ce sont de petites opacités situées dans le vitré, ce gel transparent qui remplit l’œil entre le cristallin et la rétine. Ces opacités projettent des ombres sur la rétine quand la lumière les traverse. Résultat : vous percevez comme des taches, des filaments, des bulles… qui semblent flotter et se déplacer quand vous bougez les yeux. Est-ce que c’est grave ? Dans la grande majorité des cas, non. C’est gênant, parfois très invalidant sur le plan fonctionnel ou psychologique, mais ce n’est pas dangereux pour la santé visuelle si le fond d’œil est normal. En revanche, si les corps flottants apparaissent brutalement, en nuage dense ou avec des flashs lumineux, il faut consulter en urgence. Cela peut révéler un décollement du vitré ou une déchirure rétinienne. Pourquoi apparaissent-ils ? Les causes sont multiples. Le plus souvent, c’est le vieillissement du vitré. Il se liquéfie, se détache de la rétine, et des fibres de collagène s’agglutinent. Mais ils peuvent aussi apparaître plus tôt chez : • les myopes (surtout fortes myopies), • les personnes opérées de la cataracte, • après un traumatisme oculaire, • ou parfois sans cause apparente. Est-ce que les écrans ou le stress peuvent les provoquer ? Les écrans ne causent pas directement les corps flottants, mais ils peuvent amplifier la gêne. Un fond clair, une fixation prolongée, une fatigue oculaire : tout cela accentue la perception. Quant au stress, il n’est pas responsable de leur apparition, mais il aggrave souvent la gêne ressentie. Le cerveau devient plus sensible, plus focalisé sur l’inconfort. Est-ce que ça peut disparaître ? Pas vraiment. Les corps flottants ne s’évaporent pas, mais ils peuvent se déplacer en dehors de la zone centrale, ou devenir moins visibles à mesure que le cerveau s’y habitue. C’est ce qu’on appelle l’habituation visuelle. Peut-on vraiment s’y habituer ? Oui. Et ce n’est pas qu’une question de patience. C’est un mécanisme actif. Le cerveau apprend à ignorer les signaux perturbants — comme il ignore naturellement la tache aveugle ou le nez dans notre champ visuel. Cela s’appelle la neuro-adaptation. Ce processus varie selon les personnes : certains s’habituent vite, d’autres mettent des mois, voire jamais sans aide. Quel examen faut-il faire ? Un fond d’œil avec dilatation est indispensable, surtout si les corps flottants sont récents ou s’accompagnent d’éclairs lumineux. C’est le seul moyen de vérifier que la rétine n’est pas déchirée ou décollée. Une OCT du vitré peut aussi être utile, mais elle n’est pas systématique. Pourquoi les ophtalmologistes ne proposent rien ? Parce que la médecine ne dispose que de deux options : • la vitrectomie, une chirurgie invasive avec des risques (décollement de rétine, cataracte, infection) • ou la vitréolyse au laser, efficace dans des cas très ciblés mais encore controversée. Dans la majorité des cas, les ophtalmologistes préfèrent ne rien faire pour éviter de nuire, car le risque du traitement est jugé supérieur à la gêne. Ce n’est pas un abandon, c’est une prudence éthique. Mais du coup… on fait quoi ? On explore une autre voie. Celle du cerveau. Il ne s’agit pas de supprimer les corps flottants, mais d’apprendre à les tolérer, à les filtrer. Des programmes d’entraînement visuel basés sur la neuroplasticité permettent d’amplifier l’habituation naturelle, via des exercices de focalisation, de désensibilisation, ou de simulation contrôlée. Est-ce que ces méthodes marchent vraiment ? Des résultats cliniques préliminaires et des retours patients montrent que plus de 70 % des personnes entraînées rapportent une réduction significative de la gêne. Cela ne veut pas dire que les corps flottants disparaissent, mais qu’ils deviennent moins visibles, moins envahissants, moins obsessionnels. Est-ce que c’est accessible à tous ? Oui. Ces approches sont non invasives, réalisables à domicile, et adaptées à tous ceux qui souffrent d’une gêne sans indication chirurgicale. Le plus important, c’est la régularité : c’est un travail d’adaptation, pas un traitement instantané. Un dernier mot pour ceux qui en souffrent ? Ne restez pas seul. La gêne est réelle, même si elle est invisible aux autres. Ce que vous ressentez mérite d’être reconnu, accompagné, compris. Il n’existe peut-être pas de solution radicale aujourd’hui, mais il existe des chemins de soulagement, basés sur ce que le cerveau sait faire de mieux : s’adapter. Participer à notre enquête
yeux animaux corps flottant
par Aurore Allemand 3 juin 2025
Les animaux ont-ils des corps flottants dans les yeux ? Oui. Comme les humains, chiens, chats, chevaux et primates peuvent présenter des opacités vitréennes, observées à l’examen vétérinaire. Leurs effets restent difficilement mesurables car non verbalisés.
par Aurore Allemand 15 mai 2025
Pourquoi votre ophtalmologiste ne vous propose rien pour vos corps flottants ? Parce qu’il ne s’agit pas d’un problème dangereux pour la santé visuelle. Les corps flottants, aussi gênants soient-ils, ne menacent pas votre rétine. C’est pourquoi, en l’absence de décollement ou de signe grave, la réponse médicale reste souvent : « Il faut apprendre à vivre avec ». Ce n’est pas de la négligence, mais un choix de prudence. Et il existe aujourd’hui des solutions alternatives, comme l’entraînement visuel neuro-adaptatif.
par Aurore Allemand 9 mai 2025
Peut-on apprendre à ignorer les corps flottants ? Oui. Le cerveau peut apprendre à ignorer les corps flottants grâce à des mécanismes d’habituation perceptive et de modulation attentionnelle. Même si le corps flottant reste présent dans l’œil, sa perception peut diminuer lorsque le cerveau le considère comme non menaçant ou non pertinent. Ce processus, bien documenté en neurosciences, s’appuie sur la plasticité neuronale et l’attention sélective.
par Rédaction Clear 15 avril 2025
Vous voyez des taches, des filaments ou des formes bizarres qui bougent devant vos yeux ? Vous vous demandez si ce sont des corps flottants ou des hallucinations visuelles ? La différence est essentielle. Elle peut orienter vers un simple phénomène ophtalmique… ou un trouble neurologique plus grave.
par Aurore Allemand 11 avril 2025
Qu’est-ce qu’une vitrectomie ? La vitrectomie est une chirurgie de l’œil qui consiste à retirer partiellement ou totalement le vitré, une substance gélatineuse située à l’intérieur de l’œil. Elle est indiquée dans les cas graves comme un décollement de rétine, une hémorragie intraoculaire ou un trou maculaire. Elle peut aussi être proposée, en dernier recours, pour des corps flottants très invalidants. Bien que très efficace, la vitrectomie est une procédure invasive, avec des risques potentiels comme la cataracte précoce ou un décollement de rétine, ce qui limite son indication aux cas sévères.
par Aurore Allemand 2 avril 2025
Le cortex visuel joue un rôle clé dans la perception des corps flottants. Grâce à la neuroplasticité, il peut apprendre à filtrer ces stimuli visuels parasites. En l’entraînant, il est possible de réduire la gêne sans intervention invasive. Une nouvelle voie, cérébrale, s’ouvre. Et si le cerveau apprenait à ignorer les corps flottants ? Le cortex visuel pourrait détenir la clé. Découvrez une approche neurosensorielle innovante.
par Aurore Allemand 29 mars 2025
Qu’est-ce que la neuroplasticité et comment le cerveau filtre les stimuli inutiles ? La neuroplasticité est la capacité du cerveau à se reprogrammer en formant de nouvelles connexions neuronales. Grâce à elle, le cerveau apprend à ignorer les stimuli répétitifs et non menaçants, comme le contact des chaussettes sur la peau ou le bruit d’un frigo. Il baisse leur priorité sensorielle, réduit la réponse émotionnelle associée et finit par les filtrer automatiquement. Ce mécanisme est également mobilisé pour désensibiliser certains signaux gênants, comme les acouphènes, la douleur chronique ou les corps flottants visuels.
Corps flottants : Pourquoi consulter un ophtalmologue en première intention ?
par Aurore Allemand 20 mars 2025
Corps flottants, éclairs lumineux : faut-il s’inquiéter ? Les corps flottants sont souvent bénins et liés au vieillissement du vitré. Mais s’ils apparaissent soudainement, augmentent ou s’accompagnent d’éclairs lumineux, ils peuvent signaler un décollement de rétine, une urgence ophtalmologique. Seul un examen chez un ophtalmologue peut confirmer leur innocuité. Si un doute persiste, consultez sans attendre : mieux vaut un contrôle rassurant qu’un risque pour votre vision.
par Aurore Allemand 13 mars 2025
Les corps flottants sont causés par des altérations du vitré, le gel transparent qui remplit l’œil. Avec l’âge, il se liquéfie et des fibres microscopiques s’agglutinent, projetant des ombres sur la rétine. Mais ce n’est pas qu’un simple signe du vieillissement ! Traumatismes, myopie, inflammation ou complications post-opératoires peuvent aussi provoquer ces particules gênantes. Faut-il s’inquiéter ? Dans 95 % des cas, ils sont bénins, mais un décollement de rétine peut être en cause. Découvrez pourquoi votre cerveau les voit (et comment il peut les ignorer) grâce aux mécanismes d’adaptation neuronale.